Si tu lis cet article, tu fais sûrement partie d’une de ces deux catégories :
Ami(e) de la première catégorie, tu dois détester les gens de la deuxième, et inversement. Sauf que… vous vous battez contre un ennemi commun : la peur du regard des autres. Oui, oui, même toi qui balances des pics à la moindre occasion et qui donne l’impression d’avoir une confiance en toi de la taille de la tour Eiffel. Chacun(e) a juste une façon différente de combattre sa peur du jugement.
Mais dans un cas comme dans l’autre, la comparaison est devenue une sorte de réflexe. Tu n’as plus besoin de réfléchir pour la faire, c’est comme si ton cerveau allait plus vite que toi.
Alors, on ne te promet pas qu’après avoir lu cet article, tu arrêteras direct de comparer tes cheveux, ton charisme, ton torse ou ta culture, à ceux de ton collègue surnommé M. parfait. On veut bien tout donner, mais on n’a pas encore de tels pouvoirs !
Par contre, on te propose de :
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Dans le métro, tu écoutes un podcast. Tes yeux regardent dans le vague, jusqu’à ce que les portes s’ouvrent et qu’une femme magnifique entre. Tu ne peux pas t’empêcher de penser à ton nez trop long et tes jambes toutes maigres. Tu te dis que c’est injuste… et que cette journée commence super mal.
Te comparer aux autres, c’est plus fort que toi. Tu ne maîtrises pas ces pensées, qui débarquent en un quart de seconde et te pourrissent le moral pendant des heures. Alors, comment réussir à arrêter de faire quelque chose que tu ne contrôles pas ?
On ne va pas le cacher : c’est pas simple ! Mais c’est surtout qu’en voyant les choses sous cet angle, tu ne pourras pas les arranger. Il faut même prendre le problème à l’inverse : au lieu d’essayer de bloquer tes pensées, décortique-les. Analyse ce qu’elles te disent pour apprendre à mieux te connaître.
Pour commencer, tu devras affronter tes pensées, dans un battle de regard digne des plus grands lascars.
L’idée, c’est de cerner la place que tu donnes à la comparaison en te posant les bonnes questions.
Pour y arriver, pense d’abord à quelque chose dont tu es fier(e). Est-ce que la première chose qui te vient à l’esprit est un compliment que tu as reçu ? Un objectif personnel que tu as réalisé ? Un diplôme que tu as obtenu ?
Maintenant, remémore-toi ton dernier échec. Demande-toi pourquoi tu le vois comme un échec ? Est-ce que tu suivais tes propres envies à ce moment-là ? Est-ce que ton point de vue sur cette expérience a été influencé par tes proches ou par la norme sociale ?
Tu pourras ensuite passer à la deuxième étape : prendre conscience de toutes les fois où tu te compares aux autres. Au début, note-les quelque part en faisant un décompte en bâtonnets. Si tu as le temps, tu peux même écrire toutes les comparaisons qui te traversent l’esprit.
Tu seras prêt(e) pour passer à l’étape suivante : transformer tes comparaisons en questionnements personnels.
Par exemple, au lieu de te demander si ta carrière est plus brillante que celle de ton voisin, demande-toi si ton travail te convient et s’il répond à tes besoins.
Plutôt que de rager sur ta collègue plus intéressante que toi, demande-toi comment tu pourrais te trouver intéressante tout court.
Et si le fait d’être plus riche qu’un autre te rassure, interroge ce besoin d’être rassuré(e) et de te sentir supérieur(e).
Te poser toutes ces questions, c’est un peu comme commencer la muscu. Plus tu t’y tiendras :
Il y a des gens qui se passionnent pour la moto, le yoga ou le curling. Et il y a Sonja Lyubomirsky, cette chercheuse en psychologie fascinée par les phénomènes de comparaison.
Depuis des années, elle essaie de comprendre :
On est allé chercher pour toi son expérience la plus intéressante. Pour la réaliser, elle a d’abord divisé les participants en deux groupes :
Elle a ensuite demandé aux participants de faire une présentation qui allait être notée. Elle a falsifié les résultats pour former trois groupes :
- Ceux qui avaient raté et obtenu une note entre 2 et 3, mais à qui on a dit que les autres avaient été encore plus mauvais
- Ceux qui avaient très bien réussi (note entre 6 et 7), mais à qui on a fait croire que les autres avaient fait encore mieux
- Ceux qui pensaient être seuls à effectuer la présentation, sans aucune comparaison
Ces scores donnés, Lyubomirsky a redemandé à chaque personne son état d’esprit du moment.
Au début, pas de surprise : quand les participants heureux étaient “bons”, ils se sentaient encore plus heureux.
Mais ce qui est dingue, c’est que chez les participants malheureux, la comparaison avait plus d’importance que leur propre résultat. Un score pourri ? Pas grave, tant que mon voisin a fait pire. Un bon résultat ? Oui, mais il ne vaut rien, si les autres ont fait mieux…
Plus ton complexe d’infériorité est grand, plus ton bonheur repose sur des comparaisons.
Alors, pour se libérer du regard des autres, prends conscience de ce cercle vicieux et hacke ton cerveau !
Te comparer aux autres n’a pas qu’une influence sur ta confiance en toi. Ça a aussi un impact concret sur tes comportements.
Tu te dis que ce mec a des sneakers plus belles que les tiennes, et tu achètes les mêmes deux jours après. Alors okay, avoir une paire de baskets de plus ou de moins, ça ne va pas changer la face du monde. Mais ce conformisme, il concerne aussi ta façon de parler, tes opinions politiques, tes choix de vie.
Et ce n’est pas le chercheur en psychologie sociale Godfrey M. Hochbaum qui va nous contredire.
Pour l’une de ses recherches, il a divisé les participants en deux groupes :
Tous les participants devaient ensuite écrire leur opinion sur un sujet précis, puis Hochbaum leur donnait un papier avec le point de vue de quelqu’un d’autre. Les réponses étaient truquées pour que les opinions du participant ne soient jamais les mêmes que celles écrites sur le deuxième papier.
Résultat : les participants du premier groupe n’ont presque pas changé d’avis, alors que ceux du deuxième groupe se sont conformés à l’opinion de l’autre, et ce, sans même connaître la personne qui l’avait écrite !
Pour Godfrey M. Hochbaum, cette recherche montre qu’entre se comparer aux autres et se conformer aux autres, il n’y a qu’un pas. Et que c’est encore plus vrai quand on manque de confiance en soi.
Être capable de changer d’avis, c’est une qualité. Ça montre que tu peux évoluer et rester ouvert(e) à de nouveaux points de vue. Mais si tu le fais juste pour être mieux vu(e) ou paraître plus intelligent(e) dans le regard des autres, ça devient du conformisme.
Et en faisant ça, le risque, c’est de :
Alors, arrête de te comparer aux autres pour sortir du statu quo et créer ta propre vision du bonheur !
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· Sonja Lyubomirsky, The Myths of Happiness: What Should Make You Happy, but Doesn't, What Shouldn't Make You Happy, but Does. https://www.goodreads.com/book/show/15811501-the-myths-of-happiness 28 January 2014
· Godfrey M. Hochbaum, Certain personality aspects and pressures to uniformity in social group, https://www.jstor.org/stable/2087914 Ph.D Thesis, University of Minnesota, 1953