Tu ne peux plus compter le nombre d’articles ou de bouquins de développement personnel que tu as lus. Mais même en ayant épluché le web, tes problèmes ne sont pas résolus. Tes croyances te collent à la peau comme un chewing-gum sous le bureau d’un collégien.
On préfère être honnête : si tu attends de cet article qu’il te transforme en une version 2.0 de toi-même, autant passer les prochaines minutes à mater une série Netflix. Car - spoiler alert - le chemin est long pour changer. Mais il passe d’abord par la compréhension du problème.
Et si tu es encore là, c’est déjà que tu es sur la bonne voie.
Ce qu’on te propose aujourd’hui, ce n’est pas de changer, mais de développer un nouveau regard sur toi.
Si tu as l’impression de traîner toujours les mêmes problèmes derrière toi sans réussir à les résoudre, le programme EMPOWERED pourrait t’intéresser. Cette formation en ligne vise à t’aider à construire ta confiance sur le long terme, en identifiant tes croyances limitantes, avant de les remplacer par des croyances constructives. On ne parle pas consommer du contenu passivement ici, mais d’exercices concrets à appliquer pour transformer ton quotidien.
Mais revenons à nos moutons : quelles sont les étapes pour te libérer doucement (mais sûrement !) de tes croyances limitantes.
Tu l’as peut-être remarqué au dépens de ton sommeil : il ne suffit pas de se lever à 5h du matin et de se répéter des affirmations positives pour vraiment réussir à changer les croyances qui te bloquent aujourd’hui.
A force de vouloir trouver LA méthode pour dépasser nos blocages, et VITE, on oublie souvent l'essentiel : c’est un travail de longue haleine.
Prenons par exemple une croyances très répandue : “Je ne peux pas me consacrer maintenant au projet de mes rêves car je n’ai pas le temps/l’argent/le contexte idéal pour me lancer.
Cette croyance se construit naturellement suite à tout un tas d’expériences personnelles et des normes sociales. Souvent, on s’en persuade parce que c’est ce que nos parents pensent, parce que l’incertitude ou le manque d’argent nous font peur ou parce qu’on se convainc qu’on doit se concentrer sur ce boulot qui ne te passionne pas, mais qui te permet de payer le loyer.
Un bon paquet de croyances qui, entassées les unes sur les autres, créent en nous des certitudes.
Alors, avant de trouver une recette magique pour réussir à lancer ton projet, tu peux commencer par comprendre quelle croyance limitante t’en empêche. Car ce qu’on croit être une certitude est en fait, bien souvent, une croyance. Et on est tous très forts pour continuer de penser comme on le fait.
Comme Richard Thibodeau le dit si bien :
« Les croyances créent la réalité et la réalité confirme nos croyances. »
Pour travailler sur une de tes croyances limitantes, tu peux commencer par prendre le temps de comprendre d’où elles viennent. Qu’est-ce qui explique dans ton vécu, que tu penses comme ça ?
Imagine que pendant toute ton enfance, tu étais hyper mauvais(e) en orthographe. Entre les profs qui s’amusaient à te mettre des -20 en dictée et ceux qui te regardaient avec pitié, tu t’es persuadé(e) d’une chose : tu étais nul(le) en français, et tu ne pouvais rien y faire.
Pourtant, tu adorais écrire et tu avais une imagination débordante. Tu aurais aimé être écrivain(e), mais c’était pas la peine de rêver. Il valait mieux un métier plus sûr, moins risqué. Moins épanouissant.
Alors, tu t’es mis à accumuler plusieurs croyances :
- La croyance que tu es impuissant(e) : « je suis mauvais(e) en français et donc je suis incapable de devenir auteur(ice) »
- La croyance que tu ne peux pas lutter contre ce qui t’arrive : « Quoi que je fasse, ça ne changera pas, les dés sont jetés »
- La mauvaise image de soi : « Je n’en suis pas capable »
En bonus, tu peux ajouter notre tendance naturelle à vouloir rester dans notre zone de confort pour éviter les situations d’échec…
C’est donc plus confortable de ne jamais remettre en question ce qu’on pense.
Sauf que c’est faux : tu n’es ni pas assez brillant(e), ni trop vieux(vieille) ou trop occupé(e).
Comprendre ça est essentiel.
Maintenant que tu as trouvé où était cachée la bombe, il va falloir la désamorcer.
Epargne-toi la culpabilité : tu peux te dire qu’à cause de cette croyance limitante, tu as perdu du temps.. Car à la base, chaque croyance est un système de protection. C’est elle qui t’a aidée à avancer à ce moment-là.
Tu entres alors dans la deuxième phase de destruction de ta croyance. Celle où tu questionnes en profondeur son origine, en te demandant :
En te posant ces questions, tu pourras faire s’effondrer le château de cartes de tes croyances limitantes.
Une croyance limitante n’est pas juste un boulet qui t’empêche d’avancer. C’est aussi quelque chose de rassurant, une sorte de doudou auquel tu peux te raccrocher à tout moment.
Dans leur livre “Limiting beliefs”, les coachs Barry Johnson et Mandy Geal rappellent que :
- Les croyances nous permettent parfois d’accepter quelque chose qu’on ne peut pas contrôler
- Une croyance apporte un sentiment de certitude
- Ces deux éléments nous donnent l’impression de contrôler la situation et de faire nos propres choix
Ca explique bien pourquoi on galère autant à se défaire de nos croyances limitantes, même quand on a conscience qu’elles sont fausses et même quand on sait qu’elles nous empêchent de nous épanouir.
Et comme la plupart d’entre nous, tu risques de t’accrocher à tes croyances en même temps que tu essayeras de t’en défaire.
C’est tout le paradoxe de la croyance limitante… Dès que tu commences à la questionner, ton mental s’arrange pour mettre en place des résistances. Ça peut prendre plein de formes, comme l’anxiété, le stress ou la colère. Mais autant te prévenir : ce sera sûrement désagréable au début.
Alors, pour balancer un dernier uppercut à tes croyances limitantes, tente de suivre le cycle de transformation des croyances :
Si tu as besoin d’un vrai coup de pouce pour identifier tes croyances limitantes et changer ta manière de penser, la formation en ligne EMPOWERED te guidera avec des protocoles de coaching et des exercices concrets. Un programme conçu et animé par David Laroche, d’après des milliers d’heures de coaching avec des profils de tous horizons.
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