Pourquoi certains arrivent à surmonter les difficultés sans sourciller, quand d’autres sombrent pendant des mois, voire des années en ruminant toujours les mêmes problèmes ?
Les stoïciens, c’est un peu les boss de la résilience, alors on a décidé de leur piquer 4 exercices pour t’aider à encaisser les coups comme Hilary Swank dans Million Dollar Baby.
Et si tu as envie d’aller un cran plus loin, jette un oeil à EMPOWERED, un programme en ligne qui te guide pour travailler sur des problématiques très concrètes comme ta capacité à rebondir après un échec ou ton manque de confiance en toi. Cette formation en ligne de David Laroche te permettra peut-être, comme ça a été le cas pour des centaines de personnes, de transcender les problématiques qui te pèsent aujourd’hui.
En attendant, tu vas découvrir ici 4 exercices empruntés aux stoïques pour te sentir plus fort(e) au quotidien.
A chaque courant philosophique sa vision. Pour les stoïciens, elle se concentre autour de 3 piliers :
Plutôt pas mal comme programme !
Si tu viens de te séparer et que ça fait des jours que tu erres dans ton jogging sale, on ne te promet pas de surmonter cette rupture en deux jours. Mais on t’invite à découvrir comment y parvenir à ton rythme et de façon plus sereine.
Il faut savoir qu’il y a un élément central sur lequel repose toute la philosophie stoïque : Le monde est divisé en deux catégories :
Et pour tout bon stoïcien qui se respecte, il n’y a rien de pire que de t’épuiser à vouloir changer les choses sur lesquelles tu n’as aucun impact.
Pour exercer ta résilience, la première étape est toute simple : cerner ce que tu ne peux pas contrôler et accepter les événements tels qu’ils se présentent.
Ça paraît hyper simple, non ?
Sauf que c’est une autre histoire d’adopter cette philosophie quand on tombe malade pile sur notre semaine de vacances tant attendue. Ou qu’il pleut des trombes d’eau à Santorini quand on avait prévu de passer la semaine à bronzer au bord de la piscine.
Mais pourquoi se poignarder avec des merguez quand, de toute façon, on a aucune prise sur les événements ? Est-ce qu’on y gagnerait pas, parfois, à essayer de lâcher prise et à garder notre énergie pour nous concentrer sur ce qu’on peut faire ?
Parce que bon, ça peut-être aussi sympa de passer une semaine sous la couette à se faire chouchouter, à binge-watcher Netflix et à boire des grogs avec ses potes, non ? Et puis, peut-être qu’au passage, on évite de se faire arnaquer par un taxi véreux ou d’être en crise d’angoisse parmi une foule de touristes !
Les stoïciens prônent donc l’acceptation de ce qui est hors de notre contrôle. Mais ils ne passaient pas leur temps à regarder le monde défiler sous leurs yeux, loin de là.
Si Marc Aurèle se tenait devant toi aujourd’hui, il te dirait certainement :
« Nous ne sommes pas venus au monde pour binge watcher ! »
Mais si tu ne peux pas contrôler certains événements, il y a une chose sur laquelle tu as une influence : la façon dont tu y réagis.
Okay, il pleut des trombes d’eau, alors que tu avais imaginé passer les vacances à te dorer la pilule. Mais te lamenter ne fera qu’empirer la situation.
Tu as quand même du temps libre, que tu peux utiliser pour :
Si on devait résumer la résilience, elle tiendrait dans cette phrase, souvent attribuée à Marc Aurèle :
“ Donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d’en connaître la différence. ”
La résilience, c’est aussi le fait de comprendre que rien n’est totalement génial ou nul à 100%. Et comme les stoïciens ne font pas les choses à moitié, ils ont poussé ce principe à son maximum avec le concept d’Amor Fati, qu’on peut traduire par “amour du destin”.
L’Amor Fati, c’est l’idée que la souffrance fait partie de la vie et que ça ne va pas t’empêcher d’être heureux(euse). C’est le dernier stade de la résilience émotionnelle : rester de marbre, même face au pire qu’il peut nous arriver, comme la maladie ou la mort. C’est aimer ton destin, qu’importe ce qu’il te réserve.
Encore une fois, on ne parle pas ici de rester passif ou fataliste. La résilience, c’est d’un côté accepter ce que tu ne contrôles pas, et de l’autre assumer à 200% tes actions.
C’est la fameuse phrase de Nietzsche – souvent détournée ou mal interprétée :
« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort(e). »
En clair, il faut changer de regard sur les épreuves qu’on vit pour voir l’autre côté de la pièce : elles nous renforcent. Car autant que les moments de bonheur, les périodes de souffrance façonnent la personne qu’on devient.
Imagine que tu es victime d’une énorme inondation. En arrivant dans ce qu’il reste de ton ancienne maison, tu prends conscience du désastre. Tout a été ravagé, pas un objet de « ta vie d’avant » n’a été épargné.
C’est très difficile de réussir à relativiser dans ce genre de moments.
Pourtant, cet événement malheureux est peut-être le début d’une nouvelle vie. Peut-être que tu voulais déménager ou voyager depuis des années. Peut-être que le confort matériel t’avait paralysé et que cette inondation t’enlève un poids. Peut-être qu’il te donne l’impulsion nécessaire pour te lancer ou réaliser un rêve de longue date.
Et si tu y réfléchis, on est prêts à parier que certains événements difficiles de ta vie t’ont finalement apporté des choses : une rencontre, un changement d’état d’esprit, un nouveau départ… Non ?
On te l’accorde, réussir à avoir un tel état d’esprit, c’est pas facile tous les jours. Pour t’aider à y arriver, les stoïciens te proposent de pratiquer la méditation de la vie rêvée.
C’est un exercice de visualisation très simple : réaliser qu’à n’importe quel moment de ton existence, tu as peut-être la vie idéale de quelqu’un d’autre. C’est une manière très puissante pour prendre de la hauteur sur sa propre vie et se rendre compte de ce qu’on a, plutôt que de se concentrer sur nos malheurs.
Si tu veux augmenter ta résilience, il y a aussi le Memento Mori, qui consiste à se rappeler que tu vas mourir et que tous les gens qui t’entourent aussi.
A première vue, ça paraît hyper déprimant. Mais en fait, cette approche peut aider à relativiser les problèmes du quotidien. Car dans le fond, rien n’est vraiment grave et si tu peux mourir à tout moment, chaque instant devient précieux.
Pour ne pas l’oublier, Marc Aurèle te propose de pratiquer les méditations de la dernière fois. Le principe est simplissime : vis chaque moment comme s’il pouvait être le dernier.
Tu en as marre de faire le même chemin tous les jours ?
Change de regard : imagine que c’est peut-être la dernière fois que tu le fais.
Car oui, chaque pensée, chaque action, chaque événement, chaque parole, chaque regard, est peut-être le dernier. Et c’est ce qui rend la vie si précieuse.
Le troisième exercice que tu peux faire si tu as besoin de prendre du recul, c’est la distanciation progressive.
Pour l’effectuer, assieds-toi ou allonge-toi dans un lieu calme. Ferme les yeux et visualise ta position dans l’espace. Petit à petit, imagine que tu vois la pièce d’en haut, comme si tu étais au plafond. Monte encore un peu plus et regarde les choses du haut de ta maison ou de ton immeuble, puis de ta rue, de ta ville, de ton pays... Et ainsi de suite, jusqu’à arriver au-dessus de la terre.
Cet exercice t’aidera à relativiser. Car face à l’immensité du monde, nos problèmes paraissent beaucoup plus petits.
Et si tu as besoin d’un profond changement pour réussir à appliquer ce que tu lis à ton quotidien, va jeter un œil au programme EMPOWERED. C’est une formation en ligne très concrète, conçue et animée par David Laroche pour t’aider à reprogrammer ton cerveau et surmonter les difficultés. Pas de théorie barbante ici, que des exercices et des protocoles de coaching testés et approuvés par les milliers de personnes coachées par David Laroche tout au long de sa carrière.