Si tu es en train de t’arracher les cheveux devant ton écran, à la recherche d’astuces miraculeuses pour booster ta créativité, et que tu as atterri sur cet article, tu peux tout de suite fermer cet onglet et partir gambader nu(e) dans la forêt, ce sera peut-être plus efficace.
Parce qu’on ne va pas se mentir, dans l’inconscient collectif, le “créatif” est souvent assimilé à un artiste un peu perché, qui passe des heures à créer frénétiquement, en suivant le flow de son illumination de génie.
On imagine l’écrivain reclus dans sa cabane au fin fond des forêts de Sibérie comme Sylvain Tesson ou encore le publicitaire bourré d’habitudes toxiques de 99 francs.
Mais la vision qu’on a de cet état de grâce est à peu près aussi fausse qu'une cascade spectaculaire dans un film bollywood.
Seulement voilà, ton boss n’a pas le temps d’attendre que tu rentres d’une retraite spirituelle pour pondre cette campagne ou pour proposer un tas d’idées originales pour “faire le buzz”.
Que tu bosses dans le marketing, que tu souhaites créer une offre différenciante ou que tu veuilles juste peindre une toile à l’aquarelle qui trônera dans ton salon, tu as besoin d’être créatif(ve), là, maintenant, tout de suite.
Alors comment faire pour voir les choses d’un œil neuf ?
La légende raconte que Steve Jobs, cofondateur d’Apple, prenait des bains de pieds dans ses toilettes pour “clarifier son esprit”, avant de pousser la porte d’une réunion. On est d’accord, ça chauffe moyen. Si ?
En fait, la créativité est loin d’être l’apanage de génies torturés. C’est une compétence que chacun peut muscler et développer.
Et on ne parle pas de faire trempette dans la cuvette.
On peut apprendre à “think outside the box”, comme ils disent, en changeant de perspective et d’état d’esprit. Ça fait partie des enseignements clés qu’on t’apporte dans la formation en ligne EMPOWERED.
En attendant, on te donne ici plusieurs méthodes pour filer un bon uppercut au syndrome de la page blanche qui t’a peut-être amené(e) ici : Arrêter de t’obstiner à trouver l’idée lumineuse en un claquement de doigt, jouer et tatonner jusqu’à trouver ce qui fonctionnera pour toi, avec plusieurs pistes qui ont fait leurs preuves chez les plus grands artistes.
Et promis, ça n’implique pas de rejoindre une bande d’artistes farfelus ou d’essayer d’imiter Desigual.
C’est parti !
Pour être plus créatif(ve)… n’essaie pas de l’être
La créativité fait aujourd’hui partie des soft skills les plus recherchées par les recruteurs, tous secteurs d’activité confondus.
Ce que les chercheurs appellent la “pensée divergente” est l'une des compétences les plus puissantes à développer si tu veux être plus créatif(ve).
Pourtant, tu l’as sans doute remarqué, les idées les plus brillantes apparaissent souvent dans des moments inattendus : sous la douche après une séance de sport ou en crapahutant dans la pampa.
Alors comment être créatif, au moment où on en a besoin ?
Ça peut paraître contre-intuitif, mais s’il y a une chose qui bloque la créativité, c’est justement de se mettre une pression monstre pour la déclencher.
Et c’est là tout le paradoxe. Car c’est justement en acceptant ce paramètre que tu pourras nourrir ta créativité.
Plus précisément, c’est en abandonnant l’idée d’être performant(e), que tu pourras la laisser exploser.
Car ce qu’on oublie souvent, c’est qu’avant d’arriver à un chef d'œuvre, chaque artiste a jeté des centaines, voire des milliers d’idées à la poubelle.
Prenons par exemple Picasso. Il a été si prolifique que personne n’a pu dénombrer combien de créations il a produites. Les estimations tablent autour de 50 000 œuvres créées au cours de sa vie.
La clé, c’est donc continuer de créer en se détachant de la nécessité absolue de performer.
En clair, plus tu dédieras de temps à des activités créatives, plus tu affineras ton esprit créatif.
Tu as l’impression de perdre de longues heures sans arriver au résultat escompté ? Pourtant, ce temps que tu te donnes pour essayer et rater, c’est de l’or en barre.
D’après Thomas Edison, “Le talent, c'est dix pour cent d'inspiration et quatre-vingt-dix pour cent de transpiration”. D’ailleurs, les études montrent que les lauréats de Prix Nobel produisent en moyenne deux fois plus de travaux que leurs homologues dans un même domaine.
Alors, si le manque de créativité te donne l’impression de stagner dans le développement de ton business, tu peux commencer par essayer de voir les choses sous un nouvel angle, en acceptant que les choses prennent du temps, et du boulot.
Et c’est ok.
Car la créativité est avant tout une histoire de patience et de persévérance. En réalité, on est bien loin du bon génie qui apparaît comme par magie pour nous servir sur un plateau un tas d’idées révolutionnaires.
Prenons par exemple deux cinéastes :
Plutôt que de chercher à être créatif(ve) quand tu en as besoin, tu peux aussi t’habituer à saisir tes idées au bon moment.
Tu connais le tube de Keith Richards ? Tu sais, ce refrain entêtant qui fait : “I can't get no satisfaction…”. Tu l’as ?
Il ne lui est pas apparu alors qu’il tournait en rond à la recherche du rythme qui fait mouche dans son studio. Il raconte l’avoir composé et enregistré au beau milieu de la nuit, après une fulgurance dans son sommeil.
Une bonne méthode consiste donc à prendre l’habitude de capturer tes idées quand elles apparaissent, pour nourrir ton inspiration au bon moment.
Tu peux faire comme Beethoven et trimballer un carnet de notes partout avec toi. Ou encore te servir du dictaphone de ton téléphone si tu as les mains prises quand tu fais la vaisselle.
C’est libérateur de démystifier cette idée que “ceux qui sont créatifs” ont 1 000 idées à la seconde. Car quand on y regarde de plus près, la créativité n’est finalement qu’une histoire de travail, de méthodologie pour capturer ses idées, mais aussi de patience.
En voyant les choses sous ce prisme, tu peux souffler un coup et te détacher de cette obstination d’être productif. Car c’est justement cette pensée culpabilisante qui coupe l’herbe sous le pied à l’essence même de la créativité.
En résumé, l’un des meilleurs moyens d’être créatif, c’est de te lâcher la grappe en :
Mais tu vas voir qu’il existe aussi d’autres manières assez funky de la stimuler.
En étudiant les grizzlis pendant plus de 15 ans, Bob Fagan est parvenu à une conclusion étonnante : les warriors, ceux qui survivent le plus longtemps ne sont pas ceux qu’on imagine.
Ce ne sont ni les plus féroces, ni les plus voraces.
Ce sont ceux qui jouent le plus.
Et quand on y réfléchit, c’est plutôt logique : si t’es un ours et que tu passes tes journées à esquiver les coups de pattes de tes congénères, tu muscles ton habileté à anticiper des situations plus périlleuses.
Cette habitude permet à ces colosses de s’adapter à des situations inattendues avec une plus grande agilité, et leur offre bien plus d’options pour réagir en cas de danger.
Au passage, le jeu est aussi un excellent moyen de calmer le stress. Et si tu t’es déjà retrouvé à passer la nuit à finir un projet, tu sais à quel point le stress peut paralyser la créativité.
Si on fait un petit tour dans notre cerveau, on peut voir que, quand on perçoit le stress comme un danger, c’est notre amygdale qui se met en branle.
L’amygdale, c’est la partie la plus primitive de notre cerveau, qui nous permet de survivre quand on est en danger de mort. Le hic, c’est que quand cette partie du cerveau prend les rênes pour essayer de sauver notre peau, on a de plus en plus de mal à accéder à un mode de pensée clair et organisé.
En jouant, c’est ton cortex préfrontal qui s’active, la zone du cerveau qui te permet de planifier, prioriser, prendre des décisions.
On se referait pas une petite partie de Candy Crush avant de finir ce rapport ?
Si tu culpabilises juste à cette idée, sache que cette technique a été poncée par les plus grands :
Mais avant d’aller te venger contre le boss final de Mario, jette aussi un œil à ces autres méthodes, pour le moins… surprenantes.
Mason Currey en connaît un rayon en matière de stratégies créatives.
Pour les besoins de son livre Daily Rituals: How Artists Work, il a interrogé plus de 250 artistes, écrivains, compositeurs, peintres et autres créateurs célèbres pour comprendre leurs routines de travail.
Son but ? Récolter un maximum d’astuces pour augmenter la créativité.
La conclusion de son travail tient en une règle d’or : les habitudes trop confortables tuent la créativité.
Adios la morning routine répétitive, donc.
Pour innover, il faudrait donc sortir de sa zone de confort, se confronter à l’imprévu, au changement et à des situations atypiques - un peu comme nos grizzlis joueurs, en somme.
Mais en pratique, ça donne quoi ?
Salvador Dalí avait besoin de changer d’air pour stimuler sa créativité. Il alternait entre voyages et chill avec ses potes, sans toucher au moindre pinceau. Avant de s’enfermer dans son studio pour créer pendant plusieurs jours d’affilée.
Mais tout le monde n’a pas la chance de pouvoir se payer ce luxe.
Il y a d’autres alternatives un peu plus… discount - mais tout aussi efficaces :
Il semble donc que le simple fait de donner un petit shoot de nouveauté à notre cerveau dope notre créativité. En voilà une bonne excuse pour interrompre une routine monotone et aller bosser dans le café d’à côté de temps en temps, non ?
En résumé, la prochaine fois que ton inspiration reste aussi sèche qu’un plant de tomate dans le désert, voici 3 clés à garder en tête :
Quand il s’agit d’être créatif ou performant, il y en a un qui est passé maître dans l’art de nous mettre des bâtons dans les roues.
Notre cerveau.
Il nous susurre à l’oreille des mots (pas si) doux comme :
On passe son temps à se comparer aux autres, à avoir peur d’être jugé, à se laisser dominer par le stress alors qu’on pourrait s’en servir comme d’un outil puissant.
Pas ouf quand on essaie d’être créatif.
Si ça t’intéresse d’apprendre à maîtriser ton état d’esprit pour arrêter de laisser ces peurs te paralyser, on vient de sortir EMPOWERED, une formation en ligne ultra-complète, et les retours d’expérience sont juste dingues.
Grâce à des vidéos de 20 minutes par jour, tu vas apprendre à transformer ton esprit et à construire ta confiance en toi, sur le plan perso mais aussi pro. Mais aussi à t’armer de méthodes très concrètes pour tirer profit de ton stress et améliorer ta capacité de concentration.
On se retrouve de l’autre côté ?